Derrière leurs claviers de téléphones où d’ordinateurs, elles sont nombreuses ces femmes qui participent à l’essor du numérique dans notre pays. Une révolution qui concourt également à la lutte pour l’égalité des genres prônée par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba et la Première dame Sylvia Bongo Ondimba via sa fondation éponyme. Pour cette année, la journée internationale des droits de la femmes a pour thème « pour un monde digital inclusif: innovation et technologies pour l’égalité des sexes. ». Un thème évocateur dans un monde où l’un des moyens de communication les plus utilisés aujourd’hui, est le digital.
En ce 8 mars, date de commémoration de la journée internationale des droits de la femme, derrière l’aspect festif pour certains, l’heure est au bilan, à faire le point sur les avancées en matière de lutte pour l’égalité des genres. Au Gabon, l’on note de nettes avancées, notamment avec l’adoption de la loi 006/21 portant sur l’élimination des violences faites aux femmes , officiellement promulguée et publiée au journal officiel le 24 septembre 2021, de plus , selon le rapport Women Biz Law de la Banque mondiale, le Gabon occupe la première place au niveau continental en matière de protection des femmes avec un score de 95/100.
Cependant, beaucoup reste encore à faire. Dans ce chantier, le digital se présente comme une solution. Le taux de pénétration d’internet se situe en effet, autour de 115% et le taux de pénétration du mobile est de 165%, soit presque 3 millions de lignes mobiles actives en 2019. De ce fait, ce moyen est très utilisé pour atteindre la cible et sensibiliser, notamment pour les programmes gouvernementaux en faveur de la réduction des inégalités de genres tels que « Gabon égalité », présent sur les différentes plateformes digitales et réseaux sociaux et qui participe à atteindre la cible.
Sur un autre plan, beaucoup de femmes gabonaises engagées dans les questions d’autonomisation de la femme, s’illustrent bien via les technologies, ce qui renvoie un message fort et participent fortement à donner une place de choix à la femme dans cette société. En exemple , Alvine Yeno initiatrice de l’application Ntchina, ou encore Venusia Asseko, de la plateforme « Je consomme gabonais » et pour ne citer que celles-là.
Le chemin est certes encore long, mais avec les possibilités qu’offrent les technologies, l’objectif d’un monde digital inclusif pour l’égalité des genres peut être atteint.
Alice ZANG
