La Confédération syndicale dynamique unitaire a renouvelé son ultimatum au gouvernement ce mercredi 10 avril à son siège d’Awendjé dans le 4ème arrondissement de Libreville attirant l’attention de la communauté nationale et internationale sur la situation socio-politique du Gabon.
Dynamique unitaire « demande à la communauté nationale et internationale de faire pression sur le gouvernement afin qu’il cesse les violences faites aux enfants », a lancé Simon Ndong Edzo le 1er vice- président de la confédération surfant sur l’actualité.
Depuis lundi, les élèves sont sortis dans la rue pour manifester contre l’instauration de conditions d’excellence pour obtenir la bourse d’études à l’entrée de l’université et des grandes écoles. Il faut désormais avoir 12/20 au moins au bac et 19 ans au plus au moment de la demande.
Il a fustigé ce qu’il a appelé « l’utopie du dialogue social évoqué par le gouvernement et son obstination à imposer des mesures d’austérité aux travailleurs et aux élèves ».
Il a aussi dénoncé « le même acharnement dont fait les frais par voies judiciaires le Président de la confédération syndicale Dynamique Unitaire Jean- Rémi Yama ». (Jean Rémy Yama, fait l’objet d’une plainte pour abus de confiance aggravé au préjudice d’un compatriote NDLR)
Au regard de 9 points majeurs qu’elle estime être une violation des droits de son organisation.
La confédération par voie de presse pose l’ultimatum au gouvernement de revoir ses décisions, d’ici le 27 avril de date à laquelle elle organisera sa prochaine assemblée générale. Le second sur la question de décote qui avait vu l’ancien gouvernement reculer le 25 juillet 2018.
Concernant les nouvelles modalités d’attribution de bourse qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, la CONASYSED rejette fermement toute responsabilité, renvoyant la balle au gouvernement du Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale.
Dr Sylvie Mbot , président du syndicat Hyppocrate a lancé un appel à une prise de conscience pour ramener la paix et la stabilité dans le pays car dit-elle , citant Gregory Ngbwa Mintsa , « Personne ne fera le Gabon à notre place » .
Rhona Charline M’WENKONDET
