EAUX ET FORÊTS : LA POLICE DISPERSE LES GRÉVISTES QUI BLOQUAIENT LES ACCÈS

En grève depuis plusieurs semaines, la trentaine d’agents postés devant le ministère des Eaux et Forêts, perturbait déjà fortement les activités des agents non-grévistes, ils ont décidé ce mardi, 1er septembre, de pénétrer dans l’emprise du ministère.

Un blocage illégal des accès qui a contraint les policiers à rétablir l’ordre. La grève est un droit, cependant ceux qui ne font pas grève sont libre de l’exercice de leurs activités. Les grévistes ne doivent pas empêcher les autres de travailler, les forcer à faire grève, ou procéder au blocage des locaux.

C’est le sentiment d’un agent non-gréviste qui a préféré garder l’anonymat « ils sont une minorité à être manipulé dans cette grève, les primes ont été payé, personne ne connaît leurs revendications, interviewez les, ils seront incapables de dire clairement ce qu’ils veulent. » 

“Prenez les cailloux.” 

Dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux par Marc Ona Essangui, soutien du mouvement de grève dont le narratif depuis le début est étrangement radical, on distingue ceux qui semblent être des agents du ministère, s’organiser pour répondre à la charge des forces de l’ordre avec des cailloux. Ils seront repris quelques secondes plus tard, par des voix plus responsables.

Première doléance des grévistes, le paiement des primes est pourtant effectif depuis le mois de juin 2020, malgré une situation économique particulière. Ce geste d’apaisement du ministre Lee White n’a pas permis d’empêcher l’ensauvagement du mouvement, dont les revendications restent floues.
« Ils ont un agenda autre que la défense des droits des professionnels des eaux et forêts. Allez leur demander, en tout cas nous, on ne fait pas grève » a déclaré un autre agent, un point de vue qui sera commenté par les responsables du syndicat des Eaux et Forêts dont les contacts sont en cours.

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