« Un programme de santé à l’endroit de 400 000 enfants viendra dès le début de l’année 2020, apporter du mieux-être à cette population qui représente la richesse de notre pays » tels étaient les propos du Président de la République, Ali Bongo Ondimba, lors de son adresse à la nation, en début d’année. Quelques mois plus tard, qu’en est-il réellement ? Et au-delà qu’est-ce qui a en plus été fait pour les enfants ?
Le 18 février 2020, les médias nationaux ont été inondés par ces images de sourires d’enfants. Des sourires qui matérialisent les effets du lancement officiel du programme SMILE, comme son nom l’indique. Le Président de la République a joint l’acte à la parole. Avec le soutien de l’UNICEF et l’OMS, 400 000 enfants dont l’âge varie entre 6 et 18 ans bénéficient de dépistage de maladies, de soins oculaires, dentaires et nutritionnels gratuits. Le programme est prévu pour s’étendre sur toute l’étendue du territoire national. Bien au delà du dépistage, le programme prendra en charge le traitement des pathologies détectées.
Encore à faire…
Il reste indéniable que la santé est un élément primordial, qui mérite d’être placé au coeur d’une politique de gouvernance. Néanmoins, hormis ce point, toujours concernant cette couche fragile de la population, plusieurs autres aspects méritent d’être abordés et résolus. Le gouvernement en fait d’ailleurs d’autres missions à remplir. En ce qui concerne le secteur éducatif, le gouvernement a entrepris le programme d’investissement du secteur de l’éducation. L’objectif étant d’améliorer les conditions d’apprentissage des enfants. Le vendredi 17 janvier 2020, le ministre Patrick Mouguiama Daouda a procédé à la signature de 3 contrats, en vue de la construction de 500 salles de classes d’ici à 2021. 223 salles devront déjà être livrées durant la seule année 2020.
Le président Ali Bongo promettait ainsi, “aucune de vos préoccupations ne sera mis de côté”. Toutes ces entreprises avant la moitié de l’année 2020, augurent d’une bonne suite dans la quête de solutions aux problèmes des Gabonais comme l’avait promis le Chef de l’Etat. Une chose étant de
promettre et une autre étant de joindre l’acte à la parole.
Solange TAMO