C’est l’ONG suisse PUBLIC EYE qui dévoile ces faits dans une enquête minutieuse au Maroc dont le rapport a été rendu public sur son site internet. Les cigarettes vendues en Afrique sont plus toxiques que celles vendues en Suisse.
Le Tabac en Afrique
En 2017, l’OMS prévoyait déjà une explosion de la consommation de tabac en Afrique, longtemps épargné par les maladies liées au tabagisme l’Afrique fait depuis le de 20 ans figure de marché à concourir et à enfumer par les grands majors du tabac.
Loin des obligations qui leur sont imposées en Europe ( Campagne anti-tabac, paquets neutres, puis images d’organes malades sur les paquets,( Les grands fabriquants de Tabac ont trouvé en Afrique un parfait terrain de jeu avec une population jeune, pour qui fumer est tendance et présente bien en société.
Cela a été encouragé d’une autre part par un laxisme des gouvernements dans la protection des consommateurs, si le tabac n’est pas catégorisé comme une drogue, l’absence de contrôle autour de sa composition en Afrique la classe dans le rang des friandises qu’on peut se procurer au coin de la rue.
Non-content de cette facilité, les fabricants de Tabac ont choisi de n’appliquer les restrictions européennes que sur les produits destinés au Marché européen.
Dans son enquête L’ONG Public EYE, démontre, tests à l’appui, que la teneur en composant chimique des cigarettes vendues en Afrique est plus important que celle vendue en suisse et en Europe plus précisément.
La publication de cette enquête ne semble pas émouvoir les services publics Gabonais, pour qui le tabagisme ne semble pas être un problème de santé publique, encouragé en cela par la possibilité de vente au détail et à un prix dérisoire 5 200 FCFA en France contre seulement 1000 FCFA le paquet au Gabon pour prendre un exemple.Le ministère de la santé n’a pas réagi à la publication de ce rapport, ou peut-être n’est-il pas au courant que la Suisse empoisonne chaque jour un peu plus des Gabonais.
Timide et discrète lutte contre le Tabagisme
Au Gabon en dehors du Dr Louma Alphonse dans la fin des années 90, le gouvernement n’a jamais mené une campagne d’envergure contre le tabagisme, ni par la taxation aux cigarettiers ni par des interdictions fermes à la vente aux mineurs.
Une interdiction du tabac dans les lieux public semble pourtant être appliquée au petit bonheur la chance, en effet, on peut dans la même rue savourer sa cigarette à l’intérieur d’un restaurant et en être privé dans le suivant.
À Côte d’une réelle politique de contrôle de la quantité des substances inhalés, la taxation du tabac serait une opportunité pour le gouvernement de faire d’une pierre deux coups. Dans un premier temps, les protections des plus jeunes et remplir les caisses de l’état à l’exemple de l’état français qui empoche 80 % du prix d’un paquet de cigarettes.
Voici des questions d’intérêt public à l’attention de nouveaux élus qui devraient s’interresser au bien être de leurs concitoyens plutôt qu’à des questions de politiques politiciennes pendant que la Suisse nous empoisonne.
