Le Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (CAPAL), a abrité ce 7 août 2019, la signature de deux le Gabon et le Japon. Ces conventions visent à renforcer les techniques de pêche et à favoriser le développement de l’aquaculture au Gabon.
La première convention signée entre la coopérative des mareyeurs et mareyeuses du CAPAL et l’ambassade du Japon au Gabon, portait sur le projet de construction d’un second hall de vente au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville. Construction qui sera financée par le Fonds d’aide non remboursable pour microprojets locaux (APL) que dispose chaque année l’ambassade du Japon pour le financement des microprojets au profit des groupements associatifs.
“Ce projet qui sera réalisé pour l’amélioration des conditions de travail pour les mareyeurs et mareyeuses, est financé à hauteur de 47 millions de FCFA. Ce nouveau bâtiment comprendra un restaurant, une garderie pour les enfants et des besoins de services quotidiens de la coopérative”, a précisé l’ambassadeur du Japon, Masaaki Sato.
Présent à cette cérémonie de signature, le ministre de la Pêche Biendi Maganga Moussavou, a félicité cet apport du Japon, fruit de la coopération bilatérale qui existe entre les deux pays.
“En 2011, nous étions ici pour inaugurer ce CAPAL et aujourd’hui nous y sommes encore pour le lancement de la construction d’un nouveau hall de vente toujours financé par le Japon. Un investissement total de 7 milliards de FCFA.”
Tout en rappelant aux uns et autres l’utilité de ce hall dont la première pierre a été posée, Biendi Maganga Moussavou, a émis le souhait de voir d’autres CAPAL naître dans d’autres arrondissements de la capitale afin de lutter contre les débarcadères pirates.
La deuxième convention signée cette fois entre le ministère de la Pêche et le Fond des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), consiste à encourager le développement de l’aquaculture dans notre pays. “Pour le présent projet de coopération technique sur l’aquaculture commerciale péri-urbaine, d’un montant de 93 000 dollars USD soit 53 900 000 FCFA, le gouvernement espère tirer le meilleur parti de cet accompagnement”, a déclaré le patron de la Pêche pour qui “les bénéficiaires de ce projet profiteront des conseils et des techniques des experts de la FAO afin d’améliorer la gestion de leurs fermes aquacoles ainsi que leur chiffre d’affaires”.
Précisons que cette convention est essentiellement destinée à:
–Renforcer les capacités technico-économiques des acteurs du sous-secteur aquacole;
-Augmenter la production aquacole qui est de l’ordre de 45 tonnes par an ;
-Contribuer au processus d’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle ;
-Améliorer la connaissance des itinéraires de production et de gestion responsable pour un développement durable ;
-Disposer des données statistiques d’exploitation aquacole.
Pierre Rolland