Plus besoin d’aller faire le pied de grue à l’office nationale de l’emploi, de nombreux jeunes en chômage recherchent directement un job via les réseaux sociaux, notamment whatsapps où des groupes en ont fait leur spécialité.
L’avènement des réseaux sociaux a changé la façon de postuler de la jeunesse gabonaise, en quête d’un emploi. Daril Odjoua Mbaga, promoteur de la plate-forme ‘’Infos recrutements’’, qui est à sa deuxième année d’existence, affirme avoir aidé beaucoup de jeunes gabonais à trouver du travail. « Depuis la création de cette plate-forme, il y a deux ans, nous avons pu aider une soixantaine de gabonais à trouver un emploi grâce à la diffusion de nos annonces », indique-t-il.Les annonces publiés dans le quotidien ‘’L’Union’’ et le ‘’Zoom’’ sont très souvent reprises sur la plate-forme, au grand bonheur de ses chercheurs d’emploi d’un genre nouveau.
« Ce n’est pas donné à n’importe qui d’acheter un journal de 400 fcfa tous les jours. Avec mon téléphone portable, il suffit que j’ai du crédit de 200 fcfa pour que je puisse m’informer sur les offres d’emplois au moins pendant deux jours. C’est économique », pense Joël, membre de la plate-forme ‘’Infos recrutements’’ qui compte actuellement 232 adhérents.
Cependant, plusieurs escrocs profitent de ce canal pour publier de fausses annonces afin de soutirer de l’argent aux plus naïfs. « Dans notre plate-forme, tous les adhérents peuvent publier des annonces. Dans la majorité des cas, elles sont vraies et d’actualités. Parfois, malheureusement, des personnes de mauvaise foi n’hésitent pas à publier des annonces caduques, ou complétement fausses, afin d’extorquer des sous aux adhérents. Voilà pourquoi je demande souvent aux membres du groupe de faire très attention à certaines annonces, notamment celles où l’on exige des frais avant le dépôt de dossier de candidature à un poste », confie Daril Odjoua.
Maxime OWONO