Dans un communiqué rendu public récemment, l’Agence Nationale des parcs nationaux (ANPN) a fermement condamné la montée en puissance des spéculations foncières et de l’exploitation illégale de l’Arboretum Raponda Walker. Face à ces comportements préoccupants, l’ANPN a appelé à l’ordre et a souligné la nécessité de préserver ce patrimoine national.
L’ANPN a dressé un tableau sombre de la situation, révélant que des individus peu scrupuleux tentent d’exploiter illégalement les ressources forestières de l’Arboretum Raponda Walker. Cette réserve naturelle est devenue l’objet de convoitise de la part de certaines populations avides de parcelles. Afin de protéger ce site d’une grande valeur écologique, l’ANPN lance un appel à la responsabilité.
Le communiqué de l’ANPN précise que « Cet espace est officiellement classé pour préserver sa flore, sa faune et les parties intactes du site, tout en favorisant des activités responsables dans les domaines des loisirs, du tourisme, de la science et de l’éducation. »
L’ANPN souligne à cet effet que « toute demande d’attribution de parcelles au sein de l’Arboretum Raponda Walker est invalide, car aucun texte de déclassement n’a été adopté à ce jour. »
L’Arboretum Raponda Walker est une forêt classée abritant une grande variété d’arbres et de plantes. S’étendant sur une superficie de 6747 hectares, ce site se trouve dans la commune d’Akanda, au centre du Cap Estérias et au nord de Libreville. Il abrite environ une centaine d’espèces végétales et arboricoles, contribuant ainsi à la richesse de la biodiversité gabonaise.
La lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles est un défi constant dans de nombreux pays, et le Gabon ne fait pas exception. Il est impératif de renforcer les mesures de protection et de sensibilisation pour préserver les richesses naturelles uniques que possède le pays. L’Arboretum Raponda Walker, en tant que symbole de cette biodiversité exceptionnelle, mérite une attention particulière et des actions concrètes pour assurer sa survie pour les générations futures.
Alice ZANG
