Gabon: « Le général » du Mapane derrière les barreaux

Selon un découpage d’information de certains confrères, et plusieurs publications sur les réseaux sociaux, Gael Koumba Ayouné qu’on ne présente plus dans l’écosystème de l’activisme politique aurait été déféré à la prison centrale de Libreville le 7 février 2019 suite à une information judiciaire ouverte contre lui pour possession illégale d’arme à feu.

En effet celui que ses camarades appellent « général du Mapane » dont l’attitude à toujours tranchée avec la discipline militaire avait exhibé une arme à feu sur le réseau social Facebook, ces images, quatre au total étaient accompagnée d’un message menaçant à l’encontre de ceux qu’il qualifiait  à l’époque d’ennemis. 

Le personnage est un habitué des sorties de ce genre. Ces dernières semaines, il s’était lancé dans une cabale médiatique à l’encontre de plusieurs personnalités de l’exécutif Gabonais. Ce réclamant d’être le premier soutien du président de la République Gael Koumba Ayouné a toujours prétendu porter la parole de ceux qu’ils appellent « les soldats du Mapane » sans que sa popularité ne soit jamais établie.
Candidat malheureux à l’élection législatives de 2018, il avait auparavant dans un pamphlet sur les réseaux sociaux annoncé la sortie d’un livre confession qui était en fait  une grossière manipulation.

Tout était parti d’un vulgaire montage photophop partagé par le général du Mapane et celle qui est présenté comme sa « complice », la blogueuse gabonaise vivant en France Anne Marie Dowrazcek Bendome. Cette dernière semble garder un silence prudent depuis le début des déboires de son complice et colistier à la dernière élection législatives où malgré une arrogance et soi-disant main mise sur l’électorat, ils avaient été battus dès le premier tour.

À l’heure actuelle aucune communication officielle n’a été faite ni par les autorités encore moins l’état major  et les soldars du général du Mapane qui comme on  peut l’imaginer ont du disserter le « front ».
Le cas de Gael Koumba Ayouné dit le général du Mapane pose sans aucun doute la question de l’éthique et de l’exemple en politique, comment un tel individu a pu se réclamer soutien de la première institution du pays et afficher perpétuellement un comportant à la frontière du légal? 

Sa dernier sortie en possession d’un revolver automatique aura été celle de trop, le général a donc été saisi par des officiers de rang inférieurs pour le coup de vrais agents des forces de l’ordre, qui l’ont ensuite présenté au procureur de la république.

Sans préjuger de la suite des poursuites qui auraient été engagées contre lui, il serait utile pour la forme que l’autorité de poursuite communique sur les motifs de son arrestation, afin d’éviter toutes interprétations malencontreuses. Les réseaux sociaux présentant déjà ce qui semble être une affaire de droit commun, comme une affaire politique. 

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