Les adhérents du Syndicat libre des transporteurs terrestres (Syltteg), ont lancé le 28 septembre 2019, à Libreville, la Caravane de pression intense (CPI) contre le phénomène du racket sur les routes. Ils vont se rendre sur les lieux du racket.
Les transporteurs terrestres en ont ras-le-bol. La caravane ‘’CPI’’ qui a été lancée n’est pas une comédie.
« La résurgence des tracasseries policières et l’augmentation exponentielle du racket nous ont amené à cette CPI. Nous allons systématiquement nous rendre dans tous les points de contrôle des communes de Libreville, d’Owendo et d’Akanda afin de mettre la pression. Ce sera une pression pacifique bien entendu sur les agents de la police nationale et de la gendarmerie nationale qui opèrent sur ces points de contrôle », a promis Jean Robert Menie, président du Syltteg.
Les mesures qui avaient été prises à l’issue des rencontres entre les syndicats des transporteurs et les ministres de l’Intérieur et de la Défense nationale n’ont pas prospéré, selon Jean Robert Menie.
Le Syltteg va également rappeler à tous les transporteurs de se mettre en règle. Un préavis de grève de deux semaines sera déposé par le Syltteg au cas où ses consultations avec les autorités publiques restent au point mort.
Pamphil EBO