GABON : L’OPINION PUBLIQUE RECLAME L’ARRESTATION DU PASTEUR NDZOMA APRES SON MIRACLE

Le consensus sur une réaction rapide des autorités après le «  miracle » du Pasteur Ndzoma gagne du terrain depuis quelques jours. Le week-end dernier lors d’une célébration religieuse, ce pasteur a affirmé en direct avoir mis une grossesse de trois mois dans le ventre d’une de ses fidèles de son église, le tout en direct sur Facebook.

Dans la vidéo devenue virale, on peut voir la fidèle qui éprouverait des difficultés à enfanter, répondre à une série de questions de son pasteur. Prétendant deviner que cette dernière avait tenté une fécondation in-vitro sans succès, le pasteur va annoncer à la salle : « Dieu est en train de me dire que ta fécondation in-vitro, c’est ici. » Avant de poursuivre à l’attention de son public : «  Toutes les femmes qui n’enfantent pas, je relais des bébés dans vos ventres »

Une séquence surréaliste au cours de laquelle le pasteur va déclarer «  Dieu est en train de me dire, tu vas tomber enceinte là ». Puis c’est au tour d’un speaker qu’on entend dire «  Son ventre va commencer à pousser physiquement. »
S’en suit des incantations bibliques du pasteur pendant lesquelles la caméra fait un zoom sur le ventre de la jeune dame qui semble prendre du volume.

Pour plusieurs internautes, cette séquence est constitutive d’un trouble à l’ordre public. Certains d’entre eux, et ils sont nombreux, estiment que sous d’autres cieux ce pasteur aurait déjà été mis aux arrêts pour s’expliquer sur cette «  supercherie. »

D’autres par contre soutiennent qu’il devrait prêter son talent à la médecine mondiale. En effet, l’infertilité touche près de 200 millions de personnes dans le monde.
Une autre partie de l’opinion estime qu’il s’agit d’un dangereux précédent qui peut le faire le lit d’un certain fanatisme. « Imaginez ce qu’un pasteur qui fait croire à ses fidèles qu’il peut mettre un bébé de 3 mois dans un ventre, peut demander à ses fidèles, et ce que ça peut constituer comme danger pour la communauté, ? » Pour ces derniers, les autorités gabonaises font preuve d’un dangereux laxisme.

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