Selon l’Agence nationale de la préservation de la nature (ANPN), près de 200 sites d’orpaillage illégaux ont été repérés sur l’ensemble du territoire national. Nombreux sont des immigrés clandestins qui s’installent progressivement et s’adonnent à l’exploitation illicite de l’or dont l’extraction est estimée à plusieurs milliards de FCFA par an.
Les activités d’orpaillage au Gabon connaissent un développement inquiétant des sites d’exploitation illicite dans plusieurs localités de l’intérieur du pays. À ce jour, près de 200 sites ont été repérés par l’ANPN. Des efforts considérables sont attendus de la part des autorités afin de faire régresser ce taux. En effet, ces activités informelles génèrent non seulement une enveloppe colossale mais également un taux élevé de clandestins étrangers. En 2011, par exemple, le camp d’orpailleurs de Minkébé comptait plus de 6 000 ouvriers dont 5 000 immigrés. L’extraction de l’or journalier avoisinait les 5 kg, soit 100 millions de FCFA par jour et plus de 35 milliards qui échappent à l’économie gabonaise par an, rapporte le quotidien L’Union.
Bien que ce camp soit aujourd’hui fermé, le pillage des ressources naturelles a été délocalisé dans d’autres régions du pays comme à Ndangui, au sud de Ndjolé, à la frontière, Gabon-Cameroun (la rivière Ayina et Kom), dans la zone de youkou au sud-est de Mekambo…
