La section gabonaise du Réseau des femmes leaders d’Afrique, a été lancée le 4 décembre 2020, par la ministre des Affaires sociales et des droits de la femme Prisca Nlend Koho. Présidée par Honorine Nzet Biteghe, ledit Réseau a pour objectif de promouvoir le leadership féminin à travers une meilleure prise en charge de la femme dans la société rurale et urbaine.
Fruit d’un partenariat entre l’Union Africaine (UA) et les Nations-Unies, le Réseau des Femmes Leaders Africaines (AWLN), est un réseau qui regroupe des femmes africaines leaders. Ce mouvement qui a vu le jour le 2 juin 2017, à New York, vise à apporter des contributions à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’UA et celui de 2030 du Développement durable, autour des piliers tels que l’autonomisation des femmes, et leurs participations dans tous les secteurs d’activités, l’inclusion financière et le dialogue intergénérationnel. « Notre mission avec le mouvement AWLN est d’être solidaires les unes avec les autres. Ensemble nous effectuons des visites de solidarité dans les pays où les femmes sont confrontées aux plus grands défis. Faisons entendre leurs voix auprès des hautes instances notamment le conseil de paix, de sécurité de l’Union africaine et le conseil de sécurité des Nations-Unies », a déclaré Hortense Nguema Okome, envoyée spéciale de l’Union Africaine, au cours de la cérémonie.
Selon la ministre Prisca Nlend Koho, « cet ambitieux projet pour lequel le Gabon n’a pas souhaité rester en marge, et dont les préparatifs ont mobilisé les femmes de la société civile pendant plusieurs mois vient confirmer l’engagement de la femme gabonaise à se positionner et à s’imposer dans la sphère publique ».
Trois ans après sa création, le réseau comprend plus de 1000 femmes africaines de toutes les générations et de tous les secteurs.
Pamphil EBO
