S’appuyant sur le Plan d’Accélération de la Transformation (PAT) voulu par le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, le projet de réforme du code du travail porté par le ministère de l’Emploi de la Fonction publique et de la Formation professionnelle, débuté en 2015 vient d’aboutir, mais doit encore passer au parlement .
Dans ce nouveau code du travail, une place de choix est réservée à la jeunesse à qui l’État veut donner un accès plus aisé à l’emploi, tout en renforçant la protection des travailleurs déjà en exercice. L’ancien code jugé trop rigide par les autorités devrait laisser place à un nouveau plus adapté au contexte actuel. La ministre de tutelle, Madeleine Berre, déclarait à ce sujet, “le nouveau code de travail est un code progressiste qui protège les droits des travailleurs et garantit la croissance des emplois.”
Parmi les aménagements pris en compte dans ce document, les emplois saisonniers à temps partiel, intermittent et d’intérim en l’occurrence, devront être formalisés par les employeurs. Les titulaires de ces contrats auront droit à la couverture sociale et sanitaire. Les périodes de CDD ne dureront plus que 2 ans au maximum, au lieu des 4 ans existant. Des clauses de rupture à l’amiable y ont été intégrées et celles-ci profitent de manière équitable tant à l’employeur qu’à l’employé.
Notons que ce projet de révision du code vient d’aboutir certes mais il doit encore passer sur la table des parlementaires, pour ensuite être promulgué et adopté.
