Depuis 2014, et à intervalles presque réguliers, le projet de construction d’une usine de traitement des ordures ménagères refait surface et fait l’actualité, alors que la décharge de Mindoubé est au bout de ses capacités depuis près de 10 ans.
La rencontre cette semaine entre Rosario Bento Paìs, l’Ambassadrice de l’Union européenne et Lambert Matha, Ministre d’Etat à l’Intérieur avait pour but pour la partie gabonaise de solliciter l’appuie de l’UE notamment à travers la Banque européenne d’investissement (BEI), pour la construction d’un centre de traitement des ordures aux normes internationales.
Pourtant, en 2018, on apprenait de la part du Vice-président de la République que les « discussions étaient bien avancées » entre l’Etat gabonais et le groupe Actuatech pour le même objectif. Sans oublier que depuis le départ d’Averda, une usine de traitement des ordures ménagères « pourrit » dans des conteneurs sur son ancien site de Mindoubé.
Doublé à l’incivisme des populations qui reste rarement puni, la question de la collecte et du traitement des ordures ménagères de la capitale est une préoccupation de tous les instants.
