Perpetue Ibinga Mouketou vit un véritabla calvaire depuis qu’elle a rompu avec son ex-concubin, C. Bouwangadi, militaire en service actif. Depuis leur rupture pour cause de violences domestiques, ce dernier se serait mué en harceleur. Un harcèlement qui a fini par l’incendie de la maison de son ex-compagne.
Victime de violences de la part de son compagnon depuis 5 ans, elle avait dû l’aller se réfugier à Nyali, un village situé à plus de 600 km de Libreville. Une distance qui n’aura eu aucun effet sur son ancien compagnon qui va aller la dénicher afin de lui imposer de revenir en ménage avec lui. Une proposition que Perpétue Ibinga Mouketou va bien entendu refuser.
Incapable de faire face à ce refus, le miliaire va s’emporter, il asperge le domicile de la jeune dame de pétrole et y met le feu, avant de quitter les lieux, il va emporter la somme de 120 000 FCFA. La plainte déposée devant le Procureur de la République du Tribunal de première instance de Tchibanga n’aura aucune conséquence sur l’indélicat, qui après avoir passé deux jours en garde à vue, serait repartie à Libreville, libre de ses mouvements.
Désespérée et surtout mal informée dame Ibinga Mouketou entend saisir la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille « pour que son bourreau soit puni par la loi » nous informent nos confrères de l’Union.
Une initiative vouée à l’échec, car seule la justice Gabonaise, libre et indépendante est compétente pour rendre justice. Cette dernière gagnerait à saisir les services de police militaire, et surtout le Procureur de Tchibanga qui mettra tout en œuvre pour rendre justice en collaboration avec ses collègues de Libreville.
