Plus de 100 immigrés clandestins originaires des pays limitrophes du Gabon ont été pris en flagrant délit d’exploitation illégale d’or, dans plusieurs localités du pays. Un coup de filet à mettre à l’actif des forces armées gabonaises et de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), qui ont conjointement mené une opération « coup de poing ».
Depuis le 14 mai 2021, les Forces Armées Gabonaises (FAG) ont initié ladite opération, en réponse à la volonté du gouvernement de mettre fin à l’orpaillage anarchique. Des ressortissants Congolais (RDC-Brazzaville) et Camerounais, établis dans les provinces du Haut-Ogooué, Ogooué-Lolo, ou encore Ogooué-Ivindo, ont été surpris par la descente musclée des FAG sur les sites d’exploitations illégales. Ce sont plus 1 000 personnes qui ont été arrêtées dont une centaine d’orpailleurs.
Dans le Haut Ntem, les autochtones se plaignaient depuis un moment de ce trafic qui impacte négativement l’environnement. Dans le Haut-Ogooué, la gendarmerie Nationale a mis en place une stratégie qui consistait à déployer des agents dans les zones de Bakoudou non-loin de Bakoumba chef-lieu du département de Lekoko. Une stratégie qui a permis de mettre la main sur 39 orpailleurs illégaux sur deux sites, dont 30 expatriés et 9 Gabonais. Sur les sites, il a été découvert 50 grammes d’or, des groupes électrogènes et des ballots de chanvres.
Plus loin, une autre opération menée par les Forces de défense Nationale et le ministère de l’intérieur a permis d’établir l’existence d’une complicité entre des agents des forces de l’ordre, ceux de l’administration centrale (Préfet et sous-préfet) et les exploitants illégaux, dans plusieurs localités du Gabon.
Freddy MOUSSOUNDA
