Dans une tribune publié en juin 2019, Jean-Pierre Boussougou, conseiller et chef de département Infrastructures et transports du président de la République, a expliqué que le Gabon, a accéléré le bitumage de ses infrastructures routières ces 9 dernières années, passant des 900 à 1630 kilomètres de routes goudronnées.
A entendre Jean-Pierre Boussougou, une fois que le président Ali Bongo Ondimba est venu au pouvoir en 2009, il n’a pas caché sa volonté de changer la physionomie du réseau routier gabonais qui était lamentable il y a 10 ans.
Ali Bongo Ondimba a immédiatement lancé un programme de construction et de réhabilitation du réseau routier gabonais qui a été tiré du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).
A partir de ce Plan, un schéma directeur a été tracé pour la planification à travers le pays des grands travaux routiers et pour l’optimisation de la qualité des ouvrages. C’est le Schéma directeur national d’infrastructures (SDNI).
« Grâce à la vision du président de la République, l’Etat s’est doté de moyens et de la capacité humaine et technique nécessaires pour relever les objectifs stratégiques du SDNI », a déclaré Jean-Pierre Boussougou.
C’est dans ce SDNI que le Gabon a pour la première fois de son histoire mis en place une agence spécialisée dans le domaine, l’ANGT (l’Agence nationale des grands travaux), qui a été transformée ANGTI (Agence nationale des grands d’infrastructures).
Avant le président Ali Bongo Ondimba, le Gabon se contentait de construire 18 kilomètres de route par an. Depuis 2009, c’est une autre paire de manche. Le Gabon fabrique 81 kilomètres de route bitumée par an.
Le Gabon disposait encore en 2009 d’un réseau routier particulièrement pauvre et défectueux. Sur 9170 kilomètres de voies de terrestres, il n’y avait que 900 kilomètres de routes bitumées. C’était désespérant de se dire que les 8270 kilomètres de routes qui restaient étaient en terre.
En 2009, le Gabon bascule. Des chantiers de routes bitumées sortent de terre un peu comme des champignons. Entre 2009 et 2018, le réseau routier change d’aspect. « 730 kilomètres de routes bitumées sont construites, soit une augmentation de plus de 80% du réseau routier bitumé », a dévoilé le conseiller et du département Infrastructures et transports du président de la République.
L’embellie se poursuit avec la construction du plus grand pont de l’histoire du Gabon, le pont sur la Banio, long de plus de 500 mètres.
Ces nouvelles infrastructures routières ont eu pour bénéfice d’ouvrir les parties enclavées du Gabon au monde, de donner un coup de pouce à la diversification de l’économie et à la croissance.
En 2015, le Gabon se lance dans un défi colossal : relier la ville de Port-Gentil au reste du pays par la route. Débute alors les travaux de construction du tronçon Port-Gentil-Omboué qui avance aujourd’hui comme sur des roulettes. Long de 93 kilomètres dont plus de 9 kilomètres de ponts, cette voie est achevée à plus de 85%.
Mais rien n’arrêtera les plus hautes autorités en si bon chemin. C’est en ce sens que les projets d’infrastructures routières à l’étude pullulent désormais. La réhabilitation de la Route Nationale 1, et celle des voiries de Libreville vont se poursuivre à un rythme soutenue.
Pamphil EBO