ITIE Gabon : pourquoi la société civile joue-t-elle déjà les trouble-fêtes?

Approuvé par le Conseil d’Administration en octobre 2021 après un processus rigoureux, le retour du Gabon au sein l’ITIE avait pour objectif de « jeter les bases d’une gestion transparente des richesses provenant des ressources naturelles du Gabon ». Un processus en cours malgré des aléas qui ne remettent nullement en cause les engagements du Gabon.



Présidée selon les normes de transparence les plus drastiques, ITIE Gabon affiche un bilan qui ne laisse aucun doute sur la volonté de l’initiative à remplir son cahier de charge, en témoigne les nombreuses actions dont elle est partie prenante.

Malgré une activité abondante, la société civile estime que les choses traînent. En raison notamment d’un prétendu manque d’engagement des plus haute autorités à accompagner financièrement cette dernière.

Paul aimé Bagafou, membre de la société civile proche de l’opposition s’est avancé à prédire la radiation du Gabon de l’ITIE : « La mise en oeuvre de la norme ITIE patine du fait d’une organisation non-efficiente couplée à l’incapacité de l’État à mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation du plan de travail. Le 1er rapport étant attendu pour avril 2023, une suspension nous guette. » A-t-il déclaré sur Twitter. 

Une déclaration qui selon plusieurs observateurs ne semble pas refléter la réalité, mais plutôt d’un ressentiment personnel lié à des questions pécuniaires et un désir permanent de politiser « la société civile ».

« Le problème de Bagafou ce n’est pas la sortie dans les temps ou non du rapport de l’ITIE, son problème comme celui de beaucoup de membres de la société civile, c’est de s’en mettre plein les poches tout en prenant des postures révolutionnaires » déclara sous anonymat un observateur.

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