En prélude à la célébration de la « Journée internationale des veuves », le 23 juin prochain, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a souhaité tout particulièrement sensibiliser et interpeller sur les difficultés liées au parcours successoral. Il était question d’expliquer le fonctionnement et les procédures administratives et juridiques à entreprendre pour les veuves et les orphelins.
Instituée en 2010 par l’Assemblée Générale des Nations-Unies, la Journée Internationale des Veuves est la résultante d’un plaidoyer entrepris par la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, avec le soutien de la diplomatie gabonaise. Elle a permis depuis 2011 de régulièrement mettre en lumière les défis et les problèmes spécifiques auxquels sont confrontés les conjoints survivants.
Pour l’édition 2023, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, en partenariat avec le ministère de la Justice et de l’initiative intergouvernementale Gabon Egalité, a souhaité tout particulièrement sensibiliser et interpeller sur les difficultés liées au parcours successoral.
« Nous avons à remplir un devoir de vigilance et de réparation envers ces veufs et ces veuves, envers ces orphelins et ces orphelines, qui continuent de m’adresser de nombreux messages, qui ne cessent de m’alerter sur les difficultés rencontrées encore et encore sur le parcours de la succession. En cette semaine qui célèbre la 13ème édition de la Journée Internationale des Veuves, j’ai véritablement à cœur que nous trouvions des solutions pérennes, pour qu’une fois pour toutes, nous mettions un terme à ces dérives », a déclaré Sylvia Bongo Ondimba.
En effet, depuis le 09 et 14 juin plusieurs série d’ateliers ont été organisées avec pour objet de mettre en évidence les nombreux défis juridiques, administratifs et financiers auxquels les conjoints survivants, les familles et les héritiers, sont confrontés lors de la succession.
Ces rencontres, réunissant les principaux acteurs du parcours successoral, notamment les magistrats, auxiliaires de justice, services de l’Etat et les dispositifs annexes tels que les banques et les assurances, mais également la société civile et les conjoints survivants, ont ainsi permis de faire émerger des recommandations à l’adresse du gouvernement gabonais remises lors d’un événement de haut niveau qui s’est tenu lundi 19 juin à la Présidence de la République, en présence du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, de la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba et des représentants du Gouvernement et des principales corporations.
Par ailleurs, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille a également souhaité que cette semaine du 19 juin soit l’occasion de mener une sensibilisation renforcée autour du parcours successoral pour expliciter les droits et les démarches à mener avec la mise à disposition de nombreux outils pédagogiques autour de la thématique “ La reconnaissance des droits successoraux : comment ça marche ? ”.
Ainsi, le 23 juin, Journée Internationale des Veuves, sera l’occasion d’accueillir des conjoints survivants et des orphelins pour les accompagner dans leurs démarches juridiques à travers le déploiement d’une journée portes ouvertes organisée par la Direction de la cellule d’écoute de la Veuve et de l’orphelin au complexe social Benoit Messani situé à Batavéa dans le 3ème arrondissement de Libreville.
« Un point centralisé où le conjoint survivant et l’orphelin auront l’opportunité de trouver toutes les ressources nécessaires pour gérer la succession de manière simplifiée et cohérente grâce à une assistance personnalisée, des conseils juridiques spécialisés et un accès aux informations essentielles concernant les droits, les procédures et les démarches à suivre », indique la Fondation Sylvia Bongo ondimba.
Raïssa M.