LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- Officialisée par les Nations Unies en 1977, les manifestations comptant pour la Journée Internationale de la Femme auront lieu le 17 Avril prochain dans le cadre de la journée nationale de la femme gabonaise. L’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.
Si l’on s’en tient au thème retenu cette année par les nations –unie : « l’heure est venue, les activistes rurales et urbaines transforment la vie des femmes », le Premier ministre gabonais, Emmanuel ISSOZE NGONDET a précisé que « la femme est le plus souvent la première et la plus grande victime de la pauvreté, de discrimination et de violences de tout genre ». Ce thème est donc pour lui « une interpellation forte des femmes, appelées dorénavant à s’auto-saisir de leur destin et à être ainsi des actrices de leur développement ».
Cette année, la Journée Internationale de la Femme s’inscrit ‘’également’’ dans le droit fil d’un mouvement mondial sans précédent en faveur des droits des femmes, de l’égalité et de la justice. Le harcèlement sexuel, la violence et la discrimination à l’encontre des femmes ont fait la «Une» des médias et ont fortement suscité un débat public stimulé par une détermination affirmée à instaurer un changement.
Au Gabon les autorités gabonaises ont pris des décisions majeures pour la protection et la promotion de la femme gabonaise, à travers : L’instauration d’un Grand Prix du Président de la République, visant la promotion des activités socio-économiques des femmes ; L’adoption d’une loi instituant des quotas de30 % pour l’accès des femmes aux élections politiques et aux fonctions supérieures de l’État ; L’institution d’une journée nationale de la femme gabonaise fêtée le 17 avril de chaque année.
«Je vous rappelle que la décennie 2015-2025 a été décrétée ‘’Décennie de la femme gabonaise’’ et que son autonomisation devienne important que l’égalité des chances », a rappelé Emmanuel ISSOZE NGONDET.
Faisant de la promesse des Objectifs de développement durable une réalité, l’exigence de ‘’ne laisser personne pour compte ‘’ nécessite une action urgente dans les zones rurales pour assurer un niveau de vie adéquat , une vie exempte de violence et de pratiques néfastes à l’égard des femmes rurales ainsi que leur accès à la terre et aux actifs productifs, à la sécurité alimentaire et à la nutrition, à un travail décent, à l’éducation et à la santé, y compris à la santé sexuelle et reproductive et aux droits qui s’y rattachent.
Le gouvernement gabonais a pris l’engagement dans l’atteinte des objectifs du développement durable d’impliquer ce maillon essentiel dans tous les programmes socio-économiques, visant à conduire les femmes à s’autosaisir de leur devenir, de leur destin et à être ainsi les acteurs de leur développement.