Dans le cadre de la célébration de la journée nationale de la femme, les membres du gouvernement ont rendu visite ce 19 avril aux femmes incarcérées à la prison centrale de Libreville. Un moment riche en émotion.
Les femmes en prison n’étaient pas en reste dans la célébration de la journée qui est dédiée aux femmes. Raison pour laquelle quelques membres du gouvernement, conduit par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, la fondation Sylvia Bongo Ondimba et l’UNFPA (Fonds des Nation Unies pour la Population) ont tenu à communier avec ces femmes tout en rappelant que elles aussi ont des droits.
« Il est important de rappeler ici que les droits des femmes privées de liberté, constituent l’un des principes fondamentaux des normes internationales, à savoir qu’aucune dérogation n’est permise lorsqu’il s’agit du respect de la dignité de la femme », a martelé le commandant en chef de la Sécurité-pénitentiaire Olivier Moulengui Fondo.
« Nous reconnaissons avoir fait du mal à la société. Seulement, monsieur le Premier ministre et madame la Première Dame, ne nous abandonne pas », c’est en larmes que la représentante des femmes incarcérées a prononcé ces mots lors de son allocution circonstancielle.
Pour l’UNFPA, par la voix de son représentant résident Keita Ohashi « en apportant du soutien aux femmes qu’importe leur place sociale, nous contribuons à la création d’un monde meilleur pour tous ».
Sous les acclamations des ministres, notamment en charge de la décennie de la femme, Estelle Ondo et de la justice et des Droits Humain, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou, les femmes incarcérées ont présenté une pièce de théâtre et, la visite des stands a refermé cette rencontre riche en émotion.
Pierre Rolland