C’est au cours d’une conférence de presse qu’il a conjointement animé avec le ministre de la santé, Dr Guy Patrick Obiang Ndong, que le porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze s’est exprimé au sujet de la bataille médiatique que mènent les avocats de Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet du président de la République. Selon Alain claude Bilie by Nze » La Justice gabonaise est la seule habilitée et qualifiée pour traiter de ce type de sujet. «
Répondant aux questions de la presse sur le sujet, le porte-parole du gouvernement affirme que « Le Gouvernement n’entend pas rentrer dans ce ‘match » que veulent installer les avocats de M. Laccruche Alihanga. C’est une affaire qui concerne la Justice gabonaise. La Justice gabonaise est la seule habilitée et qualifiée pour traiter de ce type de sujet. Ce n’est pas une question qui relève du Gouvernement, de l’Exécutif. Dans un Etat de droit, il existe le principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs qui doit être respecté. Ceux qui utilisent les médias comme des tribunaux devraient se rappeler que ce n’est pas devant les médias que l’on fait des plaidoiries. C’est devant le tribunal. Il faut donc apporter les éléments devant la Justice qui, seule, les appréciera ».
Pour rappel, incarcéré depuis décembre 2019 dans le cadre de la vaste opération anticorruption dénommée Scorpion, Brice Laccruche Alihanga a déjà été condamné à 5 ans de prison pour avoir acquis de manière frauduleuse des documents administratifs. Il est toujours en attente de jugement concernant l’affaire ayant conduite à son arrestation. Depuis, son Conseil multiplie les stratégies pour obtenir sa libération. Des stratégies aux antipodes des procédures judiciaires. Ils ont par exemple essayé d’obtenir son extradition en brandissant l’argument de la nationalité française de leur client. Depuis plusieurs mois, ils jouent la carte de l’état de santé de BLA, qui selon eux serait en train de se dégrader. Le plus étonnant c’est que l’ex DCPR himself refuserait de se soumettre à des examens médicaux approfondis qui permettront de confirmer ou d’infirmer les arguments de ses avocats.
