L’origine congolaise du milliard caché dans les bagages de Guy Nzouba Ndama se confirme avec les informations relayées par le média « Africa intelligence » qui affirme que, parrainé par Guy Pella, le chef de la sécurité du président Sassou, Guy Nzouba Ndama aurait pu s’éviter la honte s’il ne s’était pas retrouvé comme une quantité moins chère dans une guerre fratricide entre membres de l’entourage de Sassou.
Ses soutiens s’étaient indignés avec force de l’humiliation dont il aurait été victime lors de son arrestation, une stratégie qui visait en réalité à empêcher le débat sur l’origine et l’objet de cette extraordinaire somme d’argent dissimulée comme de la drogue dans de banales valises.
Selon Africa Intelligence, Guy Nzouba Ndama est un proche de Guy Pella, le chef de la sécurité de Sassou. C’est auprès de ce dernier que Guy Nzouba Ndama élaborerait des stratégies visant à déstabiliser le pouvoir de Libreville dont il est devenu opposant en 2016.
Présenté comme une marionnette de l’entourage de Sassou Nguesso, Guy Nzouba Ndama qui semble accuser le coup et ferait face à une fronde à l’intérieur de son parti, n’a toujours pas réagi à ces graves accusations.
Africa Intelligence va plus loin en affirmant qu’ils sont nombreux les opposants gabonais à se rendre régulièrement au Congo pour chercher du soutien financier. On parle de Jean Ping, mais aussi d’Alexandre Barro Chambrier dont le périple coûteux à l’intérieur du pays et les activités politiques ont subitement pris fin depuis l’arrestation de Guy Nzouba Ndama avec plus d’un milliard dans ses bagages.
Pour une partie de l’opinion, ces accusations qui peuvent s’apparenter à de la haute trahison envers le pays, de la part de personnalités qui ont occupé les plus hautes fonctions, montrent jusqu’où sont prêts à aller certains pour prendre le pouvoir d’Etat.
