Avocat de plusieurs personnalités publiques gabonaises poursuivies pour des faits aussi divers que variés, Maître Anges Kévin NZIGOU serait-il réduit à jouer la carte santé pour obtenir la libération de ses clients? Si elle paraît anodine cette interrogation mérite d’être posée avec acuité. Après avoir jouer cette carte dans le dossier Brice Laccruche Alihanga, il vient de la remettre pour un autre de ses clients, en la personne de Jean Rémy Yama.
Interpellé puis placé sous mandat de dépôt le 2 mars dernier dans le cadre de l’affaire dite Scie Serpentin, Jean Rémy Yama selon son Conseil souffrirait d’un syndrome d’apnée de sommeil sévère. «Le niveau sévère de ce syndrome peut, si rien n’est fait, conduire à la mort cérébrale». Indique l’avocat.
Seulement, Me Anges Kévin Nzigou avait déjà usé de la même méthode pour obtenir l’extradition ou au mieux la libération d’un autre de ses clients (BLA) dont une contre expertise menée par les services de santé militaire avait permis de déjouer les plans de la défense.
Cet épisode porte à croire que le jeune avocat aurait opté pour la carte santé afin d’obtenir des grâces à ses clients. Dans le cadre du dossier Yama, une demande de liberté provisoire a été introduite devant le juge d’instruction chargé de l’affaire.
