Au lendemain de la déclaration du porte-parole du gouvernement relative à la suspension de fonction à titre conservatoire d’une douzaine de fonctionnaires, le ministre d’Etat en charge des Forêts et de l’Environnement, Guy Bertrand Mapangou, affirme se reprocher de rien dans un communiqué datant du 17 mai.
Guy Bertrand Mapoungou chercherait-il à se disculper ? Au regard du communiqué sorti par ce dernier, on répondrait aisément oui. « …ma conscience d’homme libre ne me reproche strictement rien dans l’exercice de mes fonctions de responsable du département ministériel des Forêts et de l’Environnement, chargé du Plan Climat; Je déclare, en toute humilité et en total respect pour le peuple gabonais, que le communiqué rappelé supra ne me concerne assurément pas. la responsabilité en matière pénale étant individuelle et non pas collective ».
En plus de montrer qu’il n’est pas concerné dans ce scandale, il souhaite que la vérité éclate au grand jour. « La nécessité pour tous les patriotes d’aider le pouvoir judiciaire à faire éclater la vérité sans délai en retrouvant les vrais auteurs et commanditaires de ce vol, et non des lampistes et des innocents au motif qu’ils se sont trouvés au mauvais endroit au mauvais moment ».
Il a terminé son communiqué en rappelant qu’il sera toujours au service de l’Etat et du président de la République, qu’il lui a souvent fait confiance en lui confiant diverses responsabilités. « Le président de la République, chef de l’Etat, son Excellence Ali Bongo Ondimba, m’a fait l’honneur de me confier une parcelle des responsabilités d’Etat en me nommant plus d’une fois ministre d’Etat. Je continuerai à observer ses fermes instructions de servir le pays là où il m’a mis, en ne touchant qu’à ce que m’autorise et me commande la loi. Dans cet esprit renouvelé de responsabilité, je me suis donné la réserve de ne pas m’agiter inutilement dans d’intempestives déclarations et m’impose la responsabilité de supporter humblement l’invective, voire l’injure et la diffamation, sans aucune preuve de la faute que j’aurais commise ».
Maxime OWONO