Le Réseau des organisations libre pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) et le Syndicat des agents du ministère des Transports et de l’aviation civile (Samtac) ont lancé une contre – enquête sur la disparition des containers de Kevazingo, ce mercredi 15 mai.
L’affaire du ‘’Kevazingogate’’ prend encore plus d’ampleur. Malgré le travail de fourmi entreprit par le Procureur de la République, la société civile ne veut pas être en marge de cette affaire. Les responsables du ROLBG et du Samtac ont effectué une descente au port d’Owendo, afin de s’enquérir de la situation, pour avoir leur propre opinion sur ce scandale, et contribuer à démasquer les coupables.
«Les autorités judiciaires, administratives et politiques feront leur rapport, et la société civile est tenue de faire une contre-expertise pour avoir la vérité, parce que nous sommes dans ce qu’on appelle la criminalité financière en bande organisée et dans la corruption transfrontalière. Ceci nécessite l’implication de tous les acteurs», a déclaré Georges Mpaga, président du ROLBG.
Pour Ghislain Malanda, président du Samtac, l’ensemble des agents concernés par ce scandale doivent se mettre à l’œuvre pour que jaillisse la vérité. « Quelles que soient les influences, quels que soient les intervenants, nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout de notre logique, en vue de la recherche de la vérité, parce que ce scandale va impacter la patrie gabonaise. Il va donc de l’intérêt de tous les agents concernés par cette affaire de se livrer à cet exercice, pour que tous soient à l’abri des critiques».
Il faut maintenant espérer que les actions entreprises par la société civile n’empiètent pas sur l’enquête menée par le Procureur de la République, Olivier N’Zahou.
Maxime OWONO