Au lieu de payer la somme de 35.000 Fcfa, conformément à la loi, les usagers, notamment ceux des provinces du Woleu-Ntem et du Haut-Ogooué, déboursent la somme de 95.000 Fcfa pour l’établissement de la carte grise, sans aucune explication.
« Nous ne comprenons pas pourquoi sur toute l’étendue du territoire, l’immatriculation et l’établissement de la carte grise, assujettis auprès des services du Trésor, sont fixés à 35.000 Fcfa. Cette somme est passée à 60.000 Fcfa en plus, donc un total de 95.000 Fcfa. Notamment dans deux provinces, voire même dans l’Ogooué-Maritime, jusqu’à un passé récent. La direction du Centre ici à Libreville, demande à tous les ressortissants, de payer un taux forfaitaire de 60.000 Fcfa sans que cela ne soit accompagné d’une quittance du Trésor comme la loi l’indique », précise le président du Syndicat national de la direction générale des transports terrestres (SYNADGTT), Dobias Essingone Simba, dans une interview parue à Gabon Matin.
Pour le responsable du syndicat, il s’agit d’une escroquerie. « Il s’agit d’une arnaque. Est-ce qu’il s’agit des véhicules qui ne répondent pas aux conditions de recevabilité en République gabonaise ? Et pourquoi les provinces du Woleu-Ntem et du Haut-Ogooué expressément, paient ce supplément et appliquent cette mesure imposée depuis Libreville. Ce n’est pas compréhensible », affirme-t-il.
Il conclut son entretien en précisant que lorsqu’on est « détenteur d’un Certificat Provisoire d’Immatriculation (CPI), et que ce sont les services compétents de l’Etat qui vous l’ont délivré, votre situation doit être légale. Il n’est nullement question pour vous de payer un centime de plus pour l’obtention de votre carte grise définitive ».
Maxime OWONO
