La SCG-Ré et le Cabinet Deloitte contre « la Cyber criminalité et la cyber-Assurance ».

LIBREVILLE, GABON (medias241.com)-La société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) en collaboration avec le Cabinet Deloitte organise ce 8 Mai 2018 à Libreville, un séminaire de formation sur la cyber sécurité dont le thème s’intitule : «Cyber criminalité et cyber-Assurance».  L’objectif principal est d’identifier les nombreux risques encourus, les mesures préventives en cas d’attaques, les textes en vigueur et les solutions envisageables, pour éviter d’éventuelles attaques de la cyber criminalité.

«Ce séminaire de formation est le bienvenu, pour les différents acteurs des entreprises afin de leur apporter une solution sur les divers problèmes rencontrés dans le marché numérique. Il a également pour objectif, de prendre des mesures adéquates, pour empêcher les incidents de la cyber sécurité de se produire en permettant à ces acteurs de se rencontrer et d’échanger leurs expériences. Ils auront consécutivement les outils de contrôle nécessaires, pour faire face aux différentes attaques de la cyber criminalité», a déclaré le directeur général adjoint de la société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), Judicael Mawi.

La cyber criminalité qui demeure un phénomène mondial, englobe tous les crimes sur internet. Elle devient un mécanisme très organisé autour des réseaux liés entre eux. Parmi les différents types de développeurs de programmes malveillants, les plus dangereux sont probablement les pirates et groupes de pirates informatiques qui créent des programmes malveillants à des fins criminelles spécifiques.

«La cyber sécurité est un pan de la cyber criminalité. Elle permet la nécessité d’encadrer la cyber sécurité en présentant des enjeux qui donne l’opportunité à l’État, d’appliquer les textes en vigueur tels que : le cadre juridique portant des textes et lois en vigueur, l’atteinte à systèmes d’information, les réseaux informatiques et les ACE et les sanctions de la cyber criminalité. Le Gabon reste le seul pays qui n’a pas encore ratifié la Convention de Cyber sécurité au point que notre pays est exposé aux multiples attaques de cyber criminalité», a précisé le chef du département juridique de l’ANINF, Fade Bertony Boudiombo.

Les cybercriminels créent des virus informatiques et des chevaux de Troie capables de dérober des codes d’accès de comptes bancaires, promouvoir des produits ou services sur les ordinateurs de leurs victimes, utiliser illégalement les ressources des ordinateurs infectés afin de développer et de lancer des campagnes de spam, des attaques contre des réseaux distribués (ou attaques DDoS) ou des opérations de chantage.

C’est pourquoi, l’entreprise ou l’administration qui peut être exposée aux risques de cyber sécurité, ne devrait se sous estimer, Car, toutes ces parties prenantes qui semblent minimiser ces risques, de manière significative, doivent impérativement bien se préparer en entreprenant des actions à deux niveaux notamment : adopter les textes adéquats, pour évaluer les risques, d’un point de vue technique que l’égal avec des audits  légaux, en matière de protection des données et souscrire un cyber-assurance s’avérant celle appropriée contre tous les risques numériques aux quels, ces parties prenantes doivent faire face, en cas de survenance d’un cyber attaque.

«Ce séminaire de formation vient renforcer les capacités des participants avec des enjeux dans l’innovation et la création des affaires. J’affirme que l’Afrique n’est pas en reste des attaques de cyber criminalité. Elle est très touchée. c’est la raison pour laquelle, les entreprises et les administrations publiques et privées devront prendre conscience de la gravité de la situation de cyber criminalité au sein des différents États africains en se préparant, pour être sûres des outils nécessaires qu’elles pourraient mettre à profit, pour faire face à ces attaques», a conclu le directeur du département commercial du Cabinet Deloitte, Amine Trifi.

La cyber sécurité a ses obligations en matière de procédure pénale. Elle doit donner au Gabon, la nécessité d’adopter le cadre juridique, de la cyber sécurité à l’interconnexion des réseaux sur le plan régional ou international, pour qu’il bénéficie de la même protection des données informatiques. Ces principaux dispositifs consistent, en matière de cyber criminalité, de garantir les infrastructures critiques, de consacrer le principe d’une classification économiques en tenant compte des enjeux en termes de défense nationale, économique et civile des réseaux numériques, des systèmes d’information et des contenus numériques inclus dans la nouvelle ordonnance.

La cyber sécurité a des sanctions pénales qui visent entre autres : les atteintes à l’intégrité des systèmes et des données informatiques, la confidentialité des données informatiques, la disponibilité des systèmes informatiques ainsi que l’accès frauduleux dans les contenus numériques ou la diffusion des contenus illicites, l’infraction du droit commun et l’atteinte aux droits de la propriété intellectuelle.

Ce séminaire de formation organisé ce 8 mai 2018, a regroupé près de 70 professionnels des différents secteurs tels que : l’assurance, les finances, la sécurité et les institutionnels.

La société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré) a pour objectif principale, de gérer pour le compte de l’État gabonais, les cessions légales sur les primes, les cotisations, les facultatives et les traités des sociétés d’assurances du Gabon en effectuant les opérations de réassurances commerciales en Afrique. Elle accompagne dans la création et le fonctionnement des institutions nationales et internationales d’assurance en mettant son expertise, à la disposition des compagnies d’assurances gabonaises et africaines.

 

 

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