Après les informations erronées diffusées sur le Gabon, l’agence Bloomberg a encore propagé de fake news. L’agence de presse Bloomberg s’est vu infliger, ce lundi 16 décembre, une amende de cinq millions d’euros par le gendarme français des marchés financiers (AMF) pour avoir diffusé « des informations qu’elle aurait dû savoir fausses » et qui avaient fait chuter l’action du groupe Vinci le 22 novembre 2016.
L’agence, qui exerce une grande influence sur les salles de marché, avait repris le contenu d’un faux communiqué de presse selon lequel le groupe de BTP lançait une révision de ses comptes à la suite d’irrégularités « très graves ». Bloomberg a immédiatement annoncé son intention de faire appel, ce lundi 16 décembre 2019.
L’agence a été « victime de ce hoax sophistiqué », affirme Bloomberg. Mais est-ce vraiment le cas ? Cet épisode nous fait penser à une autre affaire mettant en scène Bloomberg et la Présidence de la République. Le lundi 2 septembre 2019, Bloomberg avait publié un article mensonger sur le président de la République du Gabon, Ali Bongo Ondimba. Le porte-parole de la Présidence avait réfuté les informations de Bloomberg, et avait souligné en outre que le Palais du bord de mer se réservait le droit de donner des « suites judiciaires appropriée ».
Maxime OWONO