Plusieurs petites entreprises opèrent en ce moment dans la décontamination et la désinfection des immeubles, des lieux publics et des administrations, sans disposer d’un agrément. Grâce à des complices considérés comme « commerciaux », ce trafic connaît un certain succès.
» Effectivement, nous ne comprenons pas toutes ces personnes qui arnaquent des administrations, des entreprises pour profiter de la situation et se faire de l’argent. C’est pourquoi nous dénonçons ce trafic », a fustigé le porte-parole du comité technique du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus (Copil), Guy Patrick Obiang. Ces trafiquants obtiennent des commandes en se présentant au nom du ministère de la Santé, parfois même au nom du Copil.
« Il y a de l’argent à se faire, en matière de décontamination », s’est montré satisfait l’un des trafiquants, au micro d’un confrère. Et pourtant, la décontamination, dans le cadre de la Covid-19, est gratuite. Et en matière de lutte contre cette pandémie, la commission chargée de la décontamination est dirigée par le directeur général de l’Institut d’hygiène et d’assainissement.
Pamphil EBO