En vue de mettre un terme au fléau du piratage des chaînes de télévision et des contenus numériques, le ministre de la Communication Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a égrené ce 6 juillet 2020, toute une batterie de mesures à prendre avec les opérateurs de distribution et de diffusion de ces œuvres audiovisuelles. L’objectif est de démanteler les auteurs de ces actes qui rendent impossible la concurrence des activités dans ce secteur.
La diffusion des programmes télévisés par des acteurs ne disposant d’aucune autorisation, a pris des proportions inquiétantes. Les opérateurs en charge de la distribution de ces contenus en accord avec la réglementation en vigueur font grise mine au regard des pertes financières qui s’accumulent et louent l’initiative du ministre. « Actuellement au Gabon, le piratage a pris de l’ampleur et Satcon est disposé à travailler avec le gouvernement pour faire avancer les choses », s’est félicité Serge Curtis Apendo, le directeur marketing de Satcon. Sana Sionné, la directrice générale de Canal+ Gabon a pour sa part perçu d’un bon œil la mise en place d’une commission ayant pour mission d’éradiquer ce phénomène grâce notamment au concours de la Haute autorité de la communication (HAC).
Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, a promis de faire appel aux services judiciaires si cela s’avère nécessaire. » C’est un phénomène qu’il convient d’arrêter rapidement pour permettre à tout le monde de prester dans un domaine qui soit le plus sain, le plus concurrentiel et le plus acceptable possible, aussi bien par les pouvoirs publics que par les acteurs eux-mêmes mêmes du secteur. Ne poussez pas le ministère à prendre des décisions extrêmes », a-t-il averti.
Pamphil EBO