Le gouvernement gabonais avec l’appui du département d’État américain renforce dès ce mardi 29 octobre 2019, les capacités des magistrats gabonais dans la lutte contre la traite des êtres humains.
32 milliards d’euros (20 992 000 000 000 FCFA), de chiffre d’affaires annuel. 70% des victimes sont des femmes. L’exploitation sexuelle totalisant près de 60% des causes. Dans 142 pays, la traite des êtres humains est en progression. Des chiffres fournis par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui font froid dans le dos.
Réprimer efficacement ce crime transnational. C’est le but poursuivi par ce renforcement des capacités des magistrats par des experts judiciaires du département d’État américain. « La traite des êtres humains est une atteinte à la dignité humaine », s’indigne Robert Whitehead, chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis au Gabon.
C’est pourquoi les procédures doivent être plus efficaces. Sidonie Flore Ouwé, directrice de la formation continue de l’école nationale de la magistrature n’est disconvient pas. « Cette formation va renforcer les capacités des magistrats, des greffiers, de tous les autres personnels de la justice. Capacités par rapport aux outils à utiliser, capacités à connaître les différents parcours des trafiquants des êtres humains ».
« La volonté des gouvernements américain et gabonais à lutter contre ce phénomène déshumanisant et transnational s’en trouve renforcée», glisse une source proche du ministère de la Justice. La prévention et à la lutte contre le trafic des enfants prévues dans la loi 09/2004 du 21 septembre 2004, seront encore plus efficaces.
Pamphil EBO
