L’égalité est un droit fondamental de la personne humaine, quelle que soit la condition biologique ou social, et quelles que soient les différences entre les personnes. Sur le continent, le Gabon est un exemple de d’égalité de genre. Au fort taux de scolarisation des deux sexes, un code de travail et un code électoral favorable à la lutte contre les inégalités, s’ajoute la décennie de la femme décrétée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba.
La parité filles-garçons au niveau primaire est un acquis. Selon des données de la banque mondiale, le ratio de scolarisation femmes-hommes au niveau primaire est de 97.1%. Au secondaire, l’indice de parité est d’environ 110%, en faveur des filles.
En 2012, plus de la moitié des femmes contribuaient déjà à l’économie du pays. Le code du travail gabonais est un parfait outil de lutte contre les discriminations de genre. Selon son article 8 « Tous les travailleurs sont égaux devant la loi et bénéficient de la même protection et des mêmes garanties. Toute discrimination en matière d’emploi et de conditions de travail fondée, notamment, sur la race, la couleur, le sexe, la religion, l’opinion politique, l’ascendance nationale ou l’origine sociale est interdite. »
Toujours sur le plan professionnel, s’agissant des postes de nomination, ou de fonctions politiques, les femmes sont très bien représentées là aussi. L’actuel gouvernement est dirigé par une femme en la personne de Rose Christiane Ossouka Raponda. Le taux de participation de femme dans ce gouvernement est d’environ 34%. A la présidence du Sénat Lucie Milebou. Cette dernière succédait à ce poste Rose Francine Rogombe. Meme son de cloche à la tête de la plus haute juridiction du Gabon, la cour constitutionnelle. A la tête depuis sa création en 1991, Marie-Madeleine Mborantuo.
Le code électoral gabonais n’est pas en reste de cette parité de genre. Son Article 48 dispose que « Doivent être inscrits sur la liste d’une circonscription électorale, le ou les citoyens gabonais des deux sexes. »
Freddy MOUSSOUNDA