« Moi-même j’ai été interne pendant 4 ans au lycée national León Mba, donc je sais ce que cela m’a apporté. Même les grands pays aujourd’hui ont les projets d’internats. La France a un gros projet d’internats parce que c’est quelque chose qui est essentielle. Nous allons relancer les internats, et nous allons avoir un programme ambitieux de cantine scolaire », a déclaré à la presse, le ministre de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur, Patrick Mouguiama Daouda.
Parmi les actes adoptés au cours des états généraux de l’éducation, de la recherche et de l’adéquation formation-emploi organisés en mai 2010, il était question de la « réhabilitation, du rééquipement et de la mise aux normes d’internats de 300 places, dans 9 lycées provinciaux existants, dont celui de Ntoum pour un coût de 5 milliards de FCFA » et de la « construction et équipement de 53 internats de 200 places, dans 51 Collèges d’enseignement secondaires (CES) et 6 lycées départementaux existants, pour un coûts des travaux estimé à 52 milliards de FCFA ». Au ministère de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur, il est question de passer de la parole à l’acte. La construction de nouvelles structures d’accueil a été relancée sur 5 sites que sont Igoumié-Carrière, Akournam 2, Mindoubé, CES Alenakiri, et le PK13 Bizango, il reste à garnir les lycées et CES d’internats. « Nous avons un projet ambitieux de construction des salles de classes, qui a commencé à Libreville dans le cadre du Programme d’investissement dans le secteur éducation avec l’Agence française de développement AFD. Et la prochaine phase va concerner l’Ogooué-Maritime. Nous nous attaquons aux problèmes infrastructurels », a indiqué le ministre à la presse, avant d’annoncer à la famille éducative, qu’elle se prépare à la réouverture des internats.
Pamphil EBO