LE SNEC RÉCLAME UNE ANNÉE BLANCHE

Vu la difficulté à suivre le respect des mesures barrières au sein de l’Université Omar Bongo (UOB) à l’heure où les cas de Cpvid-19 ne cessent d’augmenter, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SNEC) section UOB a réclamé le 1er février, une année blanche auprès du gouvernement. Une réclamation qui semblerait ne pas prendre en compte le cursus scolaire des nombreux étudiants inscrits.

 Le Syndicat national des enseignants-chercheurs (SNEC), sections Université Omar Bongo (UOB) et Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), ont reconnu avoir du mal à gérer le respect des mesures barrières au sein de l’université. À cela, s’ajoute la situation financière de l’établissement qui ne serait pas très favorable. C’est donc face  à ces nombreuses difficultés que le SNEC de l’UOB et d’USTM réclame auprès du gouvernement une année blanche depuis 2020.

« Le contexte sanitaire international aiderait les décideurs à prendre le courage politique de fermer l’université et d’entreprendre les travaux. De régulariser tout ce qu’il y a à régulariser au sein de l’Université Omar Bongo, de construire tout ce qu’il y a à construire. Fermez l’université, ne serait-ce que pour des raisons sanitaires », a déclaré Mathurin Ovono Ebé, président du SNEC-UOB. De plus, il ajoute dans ses propos une demande : «que 2020-2021 soit, une année, blanche parce qu’elle n’a pas encore débuté»

Des arguments pouvant justifier la demande du SNEC, seulement, il s’agit d’une décision qui implique aussi de nombreux étudiants. Le recensement d’octobre 2015 estimait le nombre à 30.000 étudiants. Un nombre qui a augmenté au cours des dernières années, l’année passée, on parlait de près de 35.000 étudiants. Une année blanche pour autant d’étudiants, ne serait-il pas problématique ? Fermer l’établissement est une demande justifiée, mais la décision à prendre devrait prendre en compte, en plus de la protection de leur santé, le cursus scolaire des étudiants.

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