Le Syndicat Libre des Transporteurs Terrestres au Gabon (SYLTEG) demande au gouvernement de revenir sur certaines mesures de restriction. Ils requièrent le passage de 2 à 3 passagers et la levée des cheickpoints seraient à l’origine de la crise dans le secteur des transports.
L’accès limité du nombre de passagers à bord des véhicules, le couvre-feu et les checkpoints, sont autant de mesures qui mettent à rude épreuve le secteur. Cette situation se répercute directement sur les prix des transports en commun qui ont flambé depuis.
«Notre position a beau être de ne pas augmenter les prix mais la réalité c’est que nous nous trouvons dans une situation d’augmentation forcée de prix, compte tenue de la situation de survie dans laquelle se trouve le secteur des transports terrestres, dixit Jean Robert Menié, président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg).
Selon Gabon Review, le Sylteg appelle également à repousser l’heure du début du couvre-feu de 18h à 21h. «18h le début du couvre-feu ce n’est pas réaliste. A 18h, ça veut dire qu’en réalité nous ne pouvons travailler que jusqu’à 17h pour avoir le temps de rentrer chez nous», a-t-il expliqué. Le Sylteg souhaite tout aussi la levée des barrages aux heures autorisées de circulation et que les contrôles se limitent aux vérifications du respect des mesures décidées. Notamment, le port du masque et le respect du nombre de places. Pour le Sylteg, si le gouvernement prend en compte ces trois propositions, les prix des trajets repartiront à la normale.
Freddy MOUSSOUNDA