Ayant soutenu leur mémoire de fin de cycle en août 2019, ils ne relevaient plus de L’École Normale Supérieure (ENS).
Mauvaise nouvelle pour les grévistes de l’ENS. Ils seront traduits en justice. Les responsables de l’ENS ne plaisantent pas avec l’indiscipline. L’année académique doit aller jusqu’à son terme même s’il faut user de la manière forte. Sylvestre Kouayou, secrétaire général de l’ENS, en apporte la confirmation. »Ce lundi 2 décembre, pendant que les enseignants achèvent les évaluations du second semestre 2018, un groupe d’anciens étudiants a érigé des barricades à l’entrée principale de l’établissement empêchant la libre circulation des personnes et des véhicules. Ces ex-étudiants ont posé des actes répréhensibles ».
Face à des agissements d’une telle gravité, l’ENS a décidé d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des grévistes.
L’ENS ne comprend pas cet acte de désespéré. »Ces ex-étudiants ont pourtant été reçus à 4 reprises par les autorités administratives de l’ENS et à 2 reprises par le ministère de l’Enseignement supérieur », a ajouté Sylvestre Kouayou. Ils ont donc été édifié sur l’état d’avancement de leurs dossiers à la Fonction publique et également sur le droit positif relatif au régime d’allocation des bourses.
Pamphil EBO
