Dans un message adressé à l’ensemble des acteurs du système éducatif, le dimanche 29 septembre 2019, le ministre de l’Education nationale, Michel Menga M’Essone, a révélé les changements qui se feront pour cette année 2019-2020.
98.000 tables bancs dans 452 établissements. Michel Menga M’Essone, a promis des innovations. Il a annoncé dans son discours diffusé sur les ondes de Gabon 24, que cette année 2019-2020, il y aura « l’intégration de l’enseignement de la santé sexuelle et de la reproduction ». Il a expliqué par la suite que cette année, « pour la première fois, notre pays va disposer d’un annuaire statistique du système éducatif gabonais, pour alimenter la carte scolaire qui nous fait s’y grandement défaut ».
Les élèves bénéficieront d’une importante livraison de tables bancs. « La livraison, avec l’expertise de l’Agence nationale des grands travaux et des infrastructures, de près de 98.000 tables bancs dans 452 établissements ». Le problème de la violence scolaire a été abordé par le patron de l’Education nationale. « Ces motifs de satisfaction sont cependant atténués par la problématique de la violence en milieu scolaire. Une violence multiforme. Des déviances comportementales qui endeuillent de nombreuses familles interpellent chacun de nous », a-t-il dit. Pour résoudre ce fléau, le ministère de l’Education nationale et l’Unicef travaillent conjointement, a révélé le ministre.
Au regard du bilan de l’année précédente, des changements et des améliorations seront opérés pour cette année scolaire. « Le bilan de l’année scolaire 2018-2019 montre également la nécessité d’améliorer quelques aspects de notre système éducatif, notamment, le redéploiement des enseignants par bassin pédagogique, la planification des formations en fonction des besoins, l’application effective des quotas horaires hebdomadaires par enseignants, la réforme des curricula d’enseignement, la revalorisation du rôle des inspecteurs pédagogiques et la gestion des établissements privés confessionnels et laïcs reconnus d’utilité publique ».
Enfin, les élèves des établissements privés ne pourront être transférés dans des établissements publics, qu’à partir des classes du second cycle, a-t-il fait savoir.
Maxime OWONO
