LIBREVILLE : LE DÉFICIT EN EAU S’EST CREUSÉ À 70 000 M3/JOUR

Alors que plusieurs quartiers de Libreville et de ses environs sont en restriction d’eau, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), explique que les nappes phréatiques sont au plus bas.

 »Il est difficile d’avoir de l’eau de la SEEG ici, parfois l’eau arrive à 4 heures du matin. Nous sommes prévoyants, c’est pourquoi nous remplissons 10 à 20 bidons d’eau par jour ». La situation de Mbazogho, une habitante du quartier Alenaki, est le quotidien de centaines de foyers dans la capitale.

Dans un communiqué paru le 22 septembre 2019, elle explique les perturbations dans la desserte en eau à Libreville et dans ses environs.

 »Ces perturbations, ressenties par une partie de la clientèle s’expliquent par la conjugaison de deux facteurs », souligne le communiqué.

La SEEG est d’abord confrontée à un  »déficit structurel des capacités de production entre l’offre et la demande (offre : 230 000 m3/J, demande : 300 000 m3/J, déficit : 70 000 m3/J) ».

La société pâtit aussi d’un  »déficit conjoncturel dû à l’étiage, un phénomène climatique naturel qui de manière saisonnière, entraîne une diminution de nos capacités de production, la faisant passer de 230 000 m3/J à une moyenne 200 000 m3/J ».

La SEEG indique que  »dans l’attente du retour quelque peu tardif des pluies », ses équipes techniques sont en action  »pour optimiser la desserte » en eau potable.

Pamphil EBO