Le quartier Cocotier, dans le 2e arrondissement de Libreville, est sous le choc suite à la découverte du corps sans vie de Sabrina Angue, une jeune mère gabonaise âgée de 30 ans. Portée disparue depuis le 11 juillet dernier, la victime a été retrouvée sans vie le 20 juillet au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL). Les premiers éléments de l’enquête laissent supposer un crime passionnel, puisque la disparition de la jeune femme coïncidait avec l’absence de son petit ami, Youssouf Kaba, de nationalité ivoirienne, qui résidait également au quartier Cocotier.
C’est suite à un appel téléphonique anonyme que les parents de Sabrina Angue ont appris la terrible nouvelle de la découverte d’un corps correspondant à celui de leur fille au CHUL. Effondrés, ils se sont immédiatement rendus sur place, confirmant l’atroce réalité : le corps sans vie de leur fille gisait devant eux, portant de nombreuses marques de violence.
Selon les premiers éléments de l’autopsie, Sabrina Angue aurait succombé à une mort violente, marquée par de multiples hématomes, révélant ainsi le caractère brutal du crime. Les enquêteurs suspectent fortement le petit ami de la jeune femme, Youssouf Kaba, dont l’absence depuis la disparition de Sabrina attire les soupçons. Un ami proche du suspect aurait affirmé que ce dernier lui aurait confié avoir commis un meurtre avant de prendre la fuite pour le Congo Brazzaville.
Dès la découverte du corps, la police judiciaire s’est mobilisée et a lancé une traque sans relâche pour localiser Youssouf Kaba et le traduire en justice.
Au-delà de l’horreur du drame, cette tragédie met en lumière la nécessité de sensibiliser la société sur les violences conjugales et les crimes passionnels qui continuent de sévir dans notre pays. Les autorités et les associations de défense des droits des femmes appellent à la vigilance et à la dénonciation de toute forme de violence au sein des relations amoureuses.
En attendant que justice soit rendue pour Sabrina Angue et sa famille, les habitants du quartier Cocotier pleurent la disparition d’une jeune femme aimée et respectée de tous, tandis que la traque du suspect se poursuit sans relâche.
Ode Valienne