L’Organisation Nationale des Employés du Pétrole (ONEP), appelle les multinationales opérant au Gabon, surtout les majors pétroliers, à conserver un niveau d’activités suffisant dans le forage, le work over et les investissements, pour ne pas mettre en péril l’offre des sous-traitants qui emploient plus de 5 000 travailleurs.
Cette situation exceptionnelle ne doit pas être utilisée à des fins de profit mais plutôt pour la mise en exergue des responsabilités sociétales des majors pétroliers. »Pour le moment, la situation actuelle du prix du baril ne saurait être une justification ferme à ne pas continuer à créer des investissements. Un arrêt général des opérations de forage, de work over et des projets par les opérateurs pétroliers, va paupériser plus de 5 000 familles dans l’Ogooue-Maritime », s’inquiète Sylvain Mayabi Binet, le secrétaire général de l’ONEP.
Les dangers d’une telle paupérisation en pleine menace de coronavirus, aggraveraient les facteurs de comorbidité donc d’augmentation de la pandémie, avertit l’ONEP. Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Et le moindre mal, c’est de continuer à travailler malgré le coronavirus car »choisir d’arrêter les activités productives, c’est opter pour le chaos social ».
L’ONEP appelle le gouvernement à ne pas céder à la pression des multinationales visant à la cessation des activités productives.
Pamphil EBO