Mandji : le silence assourdissant de Paulette Missambo après le viol d’une otage à Mandji

Suite à une prise d’otage qui a abouti au décès du preneur d’otage, une employée de Perenco a déclaré avoir été sexuellement agressée. Outre le fait de devoir revivre ce cauchemar, elle doit également faire face au silence assourdissant des candidates à la présidentielle de 2023, dont l’ancienne ministre d’Omar Bongo qui se présentait récemment comme « porteuse des espoirs » de la femme gabonaise lors d’une réunion exclusivement féminine.

Alors que ses collègues masculins, Alexandre Barro Chambrier et Pierre Claver Maganga Moussavou, ont sans surprise soutenu le preneur d’otage, le qualifiant même de « martyr » de leurs causes, Paulette Missambo a choisi de ne pas suivre aveuglément ces collègues comme une feuille morte.

Il est probable que, en tant que femme et mère, elle comprenne mieux que quiconque ce que peut ressentir la victime de Glen Moudendé. Ou peut-être préfère-t-elle rester en retrait entre sa position de porte-parole des femmes et celle de ne pas froisser une certaine opinion publique pour qui prendre en otage 4 personnes, tirer sur un gendarme, garder une femme en captivité pendant 24 heures, puis l’agresser sexuellement est une forme de revendication normale car elle s’inscrit contre le pouvoir.

Si le silence des soi-disant mouvements féministes ne semble émouvoir personne, ces mouvements n’ayant de féministe que le genre de la majorité de leurs prétendues adhérentes, celui des personnalités féminines de premier plan, notamment celles qui aspirent aux plus hautes fonctions, aussi minces soient leurs chances, est une double agression pour la victime de Mandji.

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