A l’heure où la cherté de la vie est décriée par tous dans le pays, les abonnés de téléphonie mobile crient à l’arnaque sur les coûts du data au Gabon. Une campagne de dénonciation dénommée « challenge mode avion » a d’ailleurs été lancée pour protester contre les prix des forfaits internet jugés trop élevés.
Au 21 siècle internet devrait être accessible à tous, et considéré comme un produit de première nécessité. Pourtant au Gabon il est encore perçu comme un lux au point où les maisons de téléphonie mobile se font du beurre sur le dos des clients. Depuis quelques jours Airtel et son concurrent Moov Africa font l’objet d’une campagne de dénonciation en raison des coûts élevés de leurs offres internet.
« Qui connaît le Challenge Mode Avion pour dire NON à la cherté des forfaits mobile et internet. Mais aussi qui s’épuisent rapidement. Il se déroule Chaque Dimanche de 12h à 14h, jusqu’à ce que les choses s’améliorent. » expliquait un internaute sur Facebook.
En 2016, à l’époque où Georgette Koko dirigeait le conseil économique social et environnemental (CESE), elle avait suggéré au gouvernement d’ adapter la législation en matière d’exploitation des réseaux sociaux au Gabon », parce que, selon elle, l’internet devrait faire partie des produits de première nécessité au regard de sa place de plus en plus prépondérante dans la société. 7 ans après, l’internet rien a été fait, et internet reste toujours un lux.
Démarrage timide au Gabon, mais cette révolution a pris une toute autre tournure en Côte d’Ivoire. Là-bas les artistes s’en sont mêlés et les opérateurs de téléphonie mobile en paient déjà bien les frais.
