Dépenser sans compter, vivre ces instants comme si c’étaient les derniers. Certaines familles ne lésinent pas sur les moyens et mettent les petits plats dans les grands à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Dans seulement quelques jours, on fêtera Noël. Les revenus restent les mêmes, cependant les dépenses s’accentuent exponentiellement. Nous sommes en décembre, c’est l’euphorie des fêtes de fin d’années, en plus de se contenter soi-même, il faut également contenter son entourage. Les cadeaux des enfants, les vêtements à thème, préparations de fêtes dans les écoles, les repas de famille pour Noël et le nouvel an, les beaux-parents à honorer, bref, ce sont là d’énormes charges.
Ces dépenses se répercutent sur le mois de janvier. Ce mois, pour certains apparaît comme un très long et interminable mois. Dès que la ferveur du nouvel an est passée, les parents commencent par s’angoisser en pensant à la somme faramineuse dépensée, car le plus dur commence. Malgré son caractère festif, le mois de janvier a souvent été un casse-tête pour plusieurs familles. Il faut réfléchir à comment vivre, du moins comment survivre, en attendant de toucher le prochain salaire, qui dès lors apparaît comme une délivrance.
Lors de notre enquête pour rédiger cet article, nous avons rencontré une famille, qui pour certains pourrait paraître atypique. Pour cette famille, les dépenses de fins d’années sont sensiblement égales à celles des autres mois de l’année. « La fête c’est tous les jours », nous explique une dame, les seules dépenses addictives sont les achats de cadeaux. Cette famille n’est en réalité pas une exception, plusieurs autres en font de même.
Si plusieurs familles s’astreignent à des dépenses jugées inutiles pour certains, c’est sans doute du fait du caractère traditionnel que revêt ces instants. Partager la magie de noël, et du nouvel an, en famille n’est cependant pas sans conséquence pour les portefeuilles.
Freddy MOUSSOUNDA
