LIBREVILLE, GABON (medias241.com)- Bacs à ordures saturés, voies publiques rétrécies par les ordures, odeurs pestilentielles par endroits, depuis quelques jours, il a été constaté un ralentissement des opérations de collecte des déchets dans les communes de Libreville et d’Akanda par la Société Averda.
Face à cette situation préjudiciable à la santé publique, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, chargé de la Décentralisation et du Développement Local, Lambert Noel Mata a convoqué le 12 décembre dernier, une réunion d’urgence de toutes les parties concernées par la problématique de la collecte des ordures ménagères et la gestion de la décharge publique de Mindoubé.
De ces échanges, il ressort que la situation actuelle est consécutive à la forte pluviométrie observée ces derniers temps ; toutes choses qui ont fortement dégradé et rendu inaccessible la décharge publique de Mindoubé.
Pour pallier cette difficulté, la société Averda a été amenée à dépoter provisoirement les ordures collectées au sein de sa base sise au quartier Mindoubé non sans provoquer l’ire des populations riveraines.
Mindoubé, justement la seule décharge publique est saturée depuis des années, mais continue quand même d’accueillir un flot incessant d’ordures.
Sur ces entrefaites et profitant de l’accalmie de la pluviométrie, les mesures suivantes ont été arrêtées: le reprofilage urgent de la voie d’accès à la plate-forme de dépotage ; le renforcement immédiat des capacités techniques et logistiques permettant le désengorgement de la plate-forme; l’élargissement de la décharge pour répondre à l’augmentation du volume des déchets.
Chaque jour, La capitale gabonaise produit 600 tonnes de déchets.
Après la Société de Valorisation des Ordures Ménagères au Gabon (Sovog) qui en avait obtenu le monopole et aujourd’hui Averda-qui ne fait que la moitié du travail-pourquoi ne pas faire appel à une autre société exclusivement dédiée au traitement des déchets?
Pour les Librevillois, la situation devient intenable et l’air irrespirable. Dans certains quartiers, des habitants ont pris l’initiative de brûler ces tas de sacs poubelle, ce qui ne règle pas pour autant le problème.
Il a été convenu par les parties prenantes de la normalisation sans délai des opérations de collecte des ordures ménagères.