Tribune libre par : collectif Nourredin et Nous
Dans la chose publique, que l’on soit de l’opposition ou de la majorité, ou encore d’une société civile politisée, il reste néanmoins admis que la parole des personnalités publiques doit être inattaquable en tout temps. Nul ne peut, et ne devrait se servir de son statut de personnalité publique pour se lancer dans entreprises de chantage politique.
La dernière sortie de trois organisations de la société civile en dit long sur une façon de faire la politique qui devrait être vouée aux gémonies au Gabon.
Publiée la première fois pas un compte identifié comme étant un avatar, une histoire d’arrestation d’une voiture conduite par des militaires, qui tenait une licorne pleine d’argent propriété de Noureddin Bongo a fait le tour d’internet avant de mourir comme c’est le cas de toutes les fake-news. Mais c’était apparement mal connaitre la volonté surprenante de certains hommes politiques capés derrière leurs statuts de « syndicalistes » et de « défenseurs des droits de l’homme » d’attenter à la réputation du tout nouveau coordinateur général des affaires présidentielles.
Il ne viendrait à personne l’idée de contester à sieurs Georges MPAGA, ou Marcel Libama leurs qualité d’homme publique, par contre ils ne peuvent pas se prévaloir d’être des membres apolitiques de la société civile. Faire la démonstration de la proximité idéologique et politique de Marcel Libama, Georges MPAGA avec une certaine opposition dite farouche, serait une injure à l’intelligence ce de ceux qui nous lisent.
Vetus de ces qualités ces membres d’une soit disant société civile sont au courant et instruit de ce qu’ils encourent en se mettant en marge de la loi. Pour être un habitué des réseaux sociaux, Georges MPAGA savait que le récit sur lequel se basait sa plainte était une fake-news, les membres de ses organisation savaient pertinemment qu’en portant plainte elles s’exposaient en retour à être poursuivi pour dénonciation calomnieuse.
Il est claire qu’en vue d’affaiblir l’opération scorpion, les attaques basées sur des fake-news seront légion contre certains membre de l’exécutif. Le peuple gabonais est assez mature pour faire le tri entre la manipulation et la vérité. Aujourd’hui la vérité, c’est la volonté du Président de la république de poursuivre la lutte contre la corruption jusqu’a assainir complètement l’administration publique malgré les cabales et les manipulations.
Mais quel est l’objet de cette cabale, si ce n’est le besoin d’exister médiatiquement par tous les moyens et créer une convergence de lutte contre l’opération anti-corruption en cours. Georges MPAGA dont on connaît la capacité à voir des licornes partout n’a pas hésité, alors qu’il était au micro d’une chaine française à défendre sa démarche sur le fait qu’il fallait « poursuivre tous les criminels financiers »
Accusant la justice gabonais de faire du deux poids deux mesures, un discours qui s’appuie sur une plainte, elle-même basée sur une fake-news. Ce qui n’a pourtant pas empêché les correspondants de la chaîne TV5 à Libreville de monter un reportage à charge. Une victoire du camp MPAGA, dont c’était le but ultime: FAIRE PARLER !
Le dénouement de cette affaire sera porté par la suite que va donner le coordinateur général des affaires présidentielles à cette affaire. Dans tous les cas, les faits sont là ..il s’agit d’une dénonciation calomnieuse, sa clémence ou sa volonté à exiger réparation seront de toutes les manières interprétés à sa défaveur.
Nous voyons d’ici les titres de certains medias « NOUREDDIN FAIT CONDAMNER DES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE »
Cependant pour la manifestation de la vérité, pour une manière de faire la politique loin des intrigues et des injures , pour la fin de la manipulation des opinions réparation doit être faite ne serait-ce que pour le principe.
Les hommes politiques ont le devoir d’éduquer les masses, au Gabon cette mission est d’autant plus grande que l’intrique s’est installé à tous les niveaux.
