Le Gouvernement gabonais se porte garant des prêts bancaires que la Financière Africaine de Micro-projets (Finam), s’engage à accorder à plus de 1 000 associations en exercice dans de petites activités génératrices de revenus. Une opération initiée par la direction générale de la pauvreté.
Plus de 1 000 associations sont éligibles à la ligne de crédit ouverte à la Finam, avec l’Etat gabonais comme garant. Le ministre des Petites et Moyennes Entreprises, Jean-Marie Ogandaga et Léonard Gassre, directeur général de la Finam, ont paraphé la convention-cadre qui donne le feu vert à la Finam de financer les groupements associatifs et les Très Petites Entreprises (TPE), ce lundi 2 décembre 2019.
Ces activités génératrices de faibles revenus étaient condamnées à se flétrir à cause d’un manque de financement. « C’est la concrétisation de la volonté de la Finam de s’engager résolument aux côtés du ministère des petites et moyennes entreprises à concourir à l’autonomisation des personnes économiquement faibles», argumente Léonard Gassre.
Cette solidarité de la Finam, décisive pour l’avenir de certains gabonais est saluée par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises. « Vous avez répondu positivement à la demande d’ouvrir une ligne de crédit remboursable aux groupes précaires jusque-là non accompagnés par des secteurs bancaires, malgré le potentiel de croissance identifié autour des activités de production qu’ils mènent quotidiennement. Vous avez fait le choix d’accompagner le gouvernement gabonais dans son combat contre la pauvreté ».
Les groupes cibles exercent dans des activités agricoles, de pêche, d’élevage, de transformation, artisanales, de couture etc.
Pamphil EBO
