En 2018, le discours haut et pédant du membre de l’Union nationale n’avait pas convaincu les électeurs du 2e arrondissement d’Akanda qui avaient choisi de faire confiance à un véritable novice en politique. Un choix qui avait relégué « Jean Gas » à l’anonymat du Conseil municipal d’Akanda.
En tant que conseiller municipal, Jean Gaspard Ntoutoume AYI n’a pas su se démarquer, étant plus connu pour ses publications Facebook à la limite de l’indécence et en marge de la courtoisie républicaine, ainsi que pour ses tentatives de restreindre la liberté de la presse.
Son engagement envers les habitants d’Akanda est quasi inexistant. Par exemple, le quartier du Beau-lieu où il réside a été délaissé, avec l’installation incontrôlée de nombreux marchands de poissons braisés le long de la route vers le stade d’Angondje, causant des problèmes pour les usagers de cette voie. Il est important de rappeler qu’en 2018, quelques mois avant les élections législatives, Ntoutoume AYI, alors proche de Jean Ping qu’il a abandonné par la suite, appelait au boycott de ces élections, se refusant de « légitimer le pouvoir usurpé » des autorités de Libreville. Malgré cela, il a fini par se porter candidat mais a été largement battu par Franck Nguema, qui semblait passer par là.
De manière objective, les chances de succès de Ntoutoume AYI sont inexistantes. Pris au piège de la hype des réseaux sociaux, Jean Gaspard n’a pas les codes du terrain ni de la ville d’Akanda. Sa seule action notable à ce jour est le nettoyage de ses affiches collées sur les bétons de séparation du boulevard Rawiri lors des législatives de 2018. Cette action de salubrité publique n’a cependant pas suffi à lui assurer la victoire.