Le principal fournisseur de vivres, qui accumulait plusieurs arriérés de factures impayées, avait décidé au début du mois de juillet 2019, de ne plus approvisionner la prison centrale de Lambaréné. Les détenus menaçaient de se rebeller. Suite à l’intervention du ministre de la Justice, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou, les choses sont revenues à la normale.
‘’ Tout est rentré dans l’ordre’’, affirme Lamine Cheikh, principale fournisseur de la maison d’arrêt de Lambaréné. L’Etat devait à ce dernier plus de 100 millions de francs CFA. Lassé d’attendre, il avait suspendu ses livraisons des vivres.
Situation qui avait causé la grogne l’ensemble des détenus. Il y a quelques jours, Lamine Cheikh, a été reçu par le garde des Sceaux. Au sortir de cette réunion, le problème a été réglé. « J’avais des factures impayées depuis longtemps et j’ai dû suspendre mes fournitures, car cela m’affectait sérieusement. Mais après avoir été reçu par le ministre, tout est rentré dans l’ordre. Je confirme et j’ai fait savoir cela aux responsables de la prison », a déclaré Lamine Cheikh, au journaliste du quotidien ‘’L’Union’’.
Il a par ailleurs salué la promptitude avec laquelle les autorités ont réglé le problème. « Je remercie infiniment le chef de l’Etat et le ministre d’Etat pour l’aboutissement heureux de cette histoire à Lambaréné. De mon côté, je reste au service de l’Etat et de ses dirigeants pour qu’ensemble nous travaillions. Nous, opérateurs économiques, avons beaucoup besoin de l’Etat afin de continuer à exercer. Et l’Etat aussi a besoin de nous pour certaines actions sur le terrain. Permettez donc que je salue la clairvoyance et le pragmatisme dont on fait montre les hautes autorités de l’Etat pour que cette incompréhension soit levée et aplanie », a poursuivi Lamine.
Notons que cette situation avait obligé certaines personnalités politiques de la province à intervenir, à l’instar de Richard Auguste Onouviet, ancien président de l’Assemblée nationale. Il avait offert trois tonnes de riz et des volailles, pour pallier à la solution.
Maxime Owono